Montreuil-le-Henri, commune située dans le département de la Sarthe, entre le Perche sarthois et la Forêt de Bercé, fait partie de la province historique du Maine.
Elle a une histoire riche qui remonte à plusieurs siècles. Ce village a connu des évolutions significatives au fil du temps, influencées par des facteurs économiques, sociaux et politiques.
À l’origine, Montreuil-le-Henri était un village rural, avec une économie principalement axée sur l’agriculture. Au fil des siècles, il a conservé son charme rural tout en s’adaptant aux changements. Les terres étaient souvent contrôlées par des seigneurs locaux, et la vie quotidienne des habitants était rythmée par les saisons et les travaux des champs.
Au XXe siècle, le village a continué à se moderniser. L’électricité, l’eau courante et d’autres services publics ont été introduits, améliorant considérablement la qualité de vie des habitants. Les deux guerres mondiales ont également laissé leur empreinte, mais le village a su se reconstruire et se développer.
Aujourd’hui, Montreuil-le-Henri est un village paisible qui conserve son charme rural tout en offrant des commodités modernes. L’agriculture reste une activité importante, mais le village s’est aussi diversifié avec des services et des petites entreprises. Le patrimoine historique, comme l’église, est préservé, offrant un cadre de vie agréable pour ses habitants et attirant les visiteurs.
La naissance de Montreuil le Henri
Notre village s’est construit autour d’une motte castrale, à l’emplacement de l’actuel château. Comme toutes les mottes féodales, il faut l’imaginer surmontée d’une tour en bois entourée d’une palissade défensives en bois, elle-même entourée d’un fossé sec. Il s’agissait alors, de surveiller le passage des populations venues du nord vers la Loire.
Les siècles passants, au XIVe siècle la pierre a remplacé le bois avec des murs défensifs épais de 1,40ml. Plus tard, des bâtiments d’habitation ont été construits et les améliorations se sont poursuivies au fil du temps, donnant au château l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Le nom Montreuil vient de la dénomination latine « monasteriolum» et de ses dérivés qui signifie «petit monastère» présent à Montreuil depuis le VIème siècle environ.
Henri, ce nom vient des premiers seigneurs de Montreuil, qui pour beaucoup, s’appelaient Henri et non pas de Henri IV (selon la légende).
On trouve dans les textes des Monasteriolum Henrici et en 1400, un Monstereul le Henri, formulation la plus proche de Montreuil le Henri.
Dans l’église la dalle funéraire du dernier seigneur de Montreuil le Henri, Denis Charles Louis Bastard de Fontenay (1708-1789), est le seigneur qui a le plus œuvré à l’essor économique de sa paroisse. Il crée à ses frais des chemins carrossables, fait planter des chênes et des sapins dans les landes les plus pauvres. Il encourage le défrichement des terres cultivables et fait extraire de la marne pour l’enrichissement des terres. Il institue un règlement sur l’agriculture et, son amélioration consistant à un intéressement des fermiers pour 1/8ème des plus-values opérées dans le cours de leurs baux. Il est un fervent partisan de la culture de pommes de terre et voulant stimuler le zèle et l’émulation des cultivateurs de la paroisse, il établit un concours dont le prix est : « une belle vache ». On peut donc le considérer comme le précurseur des comices de la région.
